Notre histoire conte

Notre histoire « conte », épisode 7 : Champs-Pierreux, Champs-aux-Melles, les Carriers et la Source

Si l'Histoire collective Nanterrienne est riche de mémoires multiples et diverses, les ressources naturelles passées des sous-sols du territoire ont également contribué à définir les dénominations d'aujourd'hui. Champs-Pierreux, Champs-aux-Melles, Carriers et Sources : des résidences qui en portent les traces.

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Nanterre a été le siège d’une intense activité d’extraction de divers matériaux en carrière souterraine : anciennes carrières de sable, de pierre et de gypse.

En effet, la ville est située au cœur du bassin parisien sur une accumulation de roches sédimentaires, empilées les unes sur les autres, qui se sont déposées au cours des 250 derniers millions d’années, lorsque des mers peu profondes recouvraient cette partie de la France. En envahissant plusieurs fois le bassin parisien, la mer y a déposé des calcaires coquilliers et des sables. En se retirant, elle a laissé des lagunes ou des lacs dans lesquels des sédiments calcaires, des marnes ou du gypse se sont déposés.

De nombreuses exploitations de pierre, qui ont servi à la construction de bâtiments à Nanterre, ont existé sur la commune au XIXe siècle. Plusieurs résidences de la Coop’ sont empreintes de cette activité d'exploitation, parmi lesquelles :

- Le lieu-dit «   Les Champs-Pierreux  », était une zone de terres pierreuses et de carrières de moellons (une pierre à bâtir relativement tendre) exploitée jusqu’au début du XXème siècle.

- L’ancien « Chemins des Champs-au-Melles, (aujourd’hui rue Hennape), conduisait aux nombreuses carrières de moellons du secteur.

- La rue des «   Carriers   » doit également son nom à l’activité locale. Au début du XXème siècle, de nombreux carriers (personnes qui exploitent une carrière) vivaient encore dans cette voie très proche des exploitations de moellons de Nanterre.

- Et toujours en souvenir de l’histoire naturelle de la ville, mais côté ressources en eau cette fois, la résidence «   La Source  » doit son nom à la voie qui conduisait à l’une des nombreuses sources jaillissant à flanc de coteau et à qui on a tout naturellement donné le nom de rue de la Source en 1909.

Des sources naturelles inspirantes, un héritage durable à faire perdurer.